Revue systématique sur le temps et le coût de fabrication des prothèses amovibles complètes dans des flux de travail numérique, hybride, et classique
>> Voir tous les posters
Participants
AVEC LA PARTICIPATION DE :
Problématique. L’analyse de l’efficacité en termes de coût et de temps de fabrication des prothèses amovibles complètes (PACs) en utilisant un protocole classique ou des technologies de conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO) est insuffisamment documentée.
Objectifs. Comparer les temps cliniques et de laboratoires ainsi que les coûts nécessaires à la fabrication des PACs selon les flux de travail complètement numérique, hybride, et classique. Le flux hybride consiste à combiner des techniques classiques et numériques.
Méthodes. La sélection des articles a été effectuée selon les directives PRISMA-P 2015 et enregistrée dans PROSPERO. La recherche bibliographique a été réalisée dans les bases de données PubMed et Cochrane, en utilisant des mots-clés relatifs aux prothèses amovibles complètes, aux flux de travail numérique et aux facteurs économiques, couvrant des articles de janvier 2010 à juin 2024. Au total, 1188 articles ont été identifiés et évalués. Une recherche ascendante a permis d’identifier 10 articles supplémentaires. Les analyses du coût et du temps ont été présentées dans une synthèse qualitative incluant 8 articles publiés entre 2015 et 2024.
Résultats. La synthèse qualitative a démontré que le protocole hybride pour la fabrication des PACs réduisait significativement le temps clinique, avec des diminutions allant d’environ 1 à 4 heures comparé aux flux classiques. Les flux hybrides et numériques réduisaient le temps de fabrication en laboratoire d’environ 5 à 7,5 heures par rapport au flux classique. Les analyses de coûts ont révélé que les flux numériques et hybrides sont plus économiques que le flux classique.
Conclusions. L’outil numérique présente un intérêt économique et permet un gain de temps dans la fabrication des PACs. Des progrès technologiques seront nécessaires pour permettre aux scanners intra-oraux de réaliser des enregistrements mucodynamiques, surmontant ainsi les limitations des empreintes optiques pour la fabrication des PACs.