Pédagogie

Enseignement pratique de PAPIM en DFGSO3 : du traditionnel au numérique


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Participants

AVEC LA PARTICIPATION DE :

BOITELET Valérie, FAGES Michel, DURAND Jean-Cédric, PICART Bruno
Résumé :

L’enseignement pratique de prothèse amovible partielle à infrastructure métallique (PAPIM) a connu ces dernières années une profonde restructuration avec l’avènement du numérique. Le passage de la conception sur schéma au tracé sur modèle en plâtre a laissé la place à la conception numérique, permettant une dématérialisation des supports pédagogiques.

Bien que l’initiation à la PAPIM conserve sa structure originelle avec l’utilisation de vidéos autorisant l’apprentissage pas-à-pas pour le tout premier cas d’édentement mandibulaire, puis maxillaire, la multiplication des cas et la conception numérique offrent aux étudiants une meilleure visualisation des châssis en cours ou en fin d’élaboration. Alors qu’auparavant les étudiants devaient imaginer la représentation en trois dimensions de leur tracé sur modèle, ils sont désormais en mesure de séparer leur réalisation du modèle et d’avoir ainsi une vision spatiale de ce qui n’était avant qu’une représentation virtuelle.

La connaissance des composants et le respect des règles de base de conception ne suffisent pas, à eux seuls, à aguerrir les étudiants qui n’ont à ce stade de leur enseignement aucune connaissance clinique réelle.

L’utilisation de la suite logicielle 3Shape Dental System®, associée à celle d’un scanner de table et des caméras intra-orales en service dans le Centre de Soins Dentaires, permet d’offrir aux étudiants un nombre croissant de cas différents. Ces derniers vont ainsi être en mesure de mieux appréhender le passage en clinique. Plus ils auront la possibilité de voir et comprendre des cas cliniques divers et variés, moins ils seront désemparés quand il leur faudra transposer leurs connaissances théoriques en applications pratiques.

Il est par ailleurs envisagé que les études de cas cliniques puissent, à l’avenir, être préparées en amont de la réhabilitation orale, ce qui permettrait en outre aux étudiants de mieux appréhender la réalisation des préparations tissulaires souvent indispensables à l’élaboration prothétique.