Clinique

Le Modèle « Hybride » en Prothèse Amovible Partielle à Châssis Métallique


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Participants

AVEC LA PARTICIPATION DE :

BOSSARD C, JARDEL V, JAPPE V, LE CUNFF Q, GRALL Y, CLAPPE L, CHAUVEL B.
Résumé :

L’apport du numérique en Prothèse Amovible Partielle à Châssis Métallique est une avancée
incontestable. Ainsi l’empreinte numérique et la CFAO dans ce domaine apportent : Simplicité, fiabilité
dans la transmission des données au prothésiste et précision d’adaptation clinique des châssis métalliques.
Cependant, l’empreinte numérique ne permet pas, pour l’instant, d’enregistrer la dépressibilité ostéomuqueuse des crêtes édentées. Pour pallier à ce manque, nous proposons la réalisation d’un modèle
hybride mêlant les qualités de l’empreinte numérique et conventionnelle. Grâce à une empreinte optique,
le châssis est dessiné numériquement puis usiné dans un disque de titane de grade 5 puis livré sur un
modèle imprimé en résine. Le châssis est essayé puis validé en bouche. A l’aide de selles porte-empreinte
sur les secteurs édentés postérieurs, une empreinte dissociée est réalisée avec de la pâte de Kerr pour le
marginage puis de l’oxyde de Zinc-Eugénol ou un polysulfure pour le surfaçage. Cette empreinte assure le
moulage anatomo-fonctionnel des surfaces d’appui ostéo-muqueuses édentées postérieures. Les secteurs
édentés postérieurs du modèle imprimé sont sectionnés. L’empreinte secondaire physique, anatomofonctionnelle est repositionnée sur la partie antérieure du modèle imprimé. Après coffrage, l’ensemble est
coulé en plâtre. Le modèle final devient un modèle « Hybride » avec une partie en résine issue de
l’empreinte numérique et une partie, en plâtre, issue de l’empreinte anatomo-fonctionnelle des secteurs
édentés. Ce modèle tient donc compte de la dualité tissulaire clinique existante et permet une bonne
adaptation en bouche de la prothèse amovible partielle.